“Black Friday” en Europe ne semble pas tout à fait comme prévu : la confiance des consommateurs diminue, les analystes envisagent un tournant économique en 2024. Selon la dernière enquête de la Banque centrale européenne en septembre sur les attentes des consommateurs dans la zone euro, bien que les consommateurs aient augmenté leurs attentes d’inflation à court terme, ils ne sont pas particulièrement optimistes quant aux revenus et dépenses futurs.
Selon les résultats de l’enquête, les consommateurs de la zone euro s’attendent à ce que leurs revenus nominaux augmentent de 1,2% au cours des 12 prochains mois, ce qui correspond au niveau d’août. Cependant, les attentes en matière de taux de chômage au cours des 12 prochains mois ont augmenté à 11,4%, soit plus que les 11,1% du mois précédent. Cela suggère que les consommateurs de la zone euro n’ont pas une évaluation optimiste de la situation économique future, ce qui pourrait affecter leur volonté de faire des achats.
L’enquête montre également que les attentes des consommateurs en matière de croissance des revenus sont inférieures au taux d’inflation, ce qui pourrait entraîner une poursuite du ralentissement de la consommation en Europe au cours des prochains mois. Les analystes soulignent que la consommation a été principalement affectée au cours des 12 derniers mois par une forte inflation et une baisse des revenus réels, et qu’une politique monétaire restrictive est maintenant devenue un facteur majeur pesant sur les dépenses des ménages.
Bien qu’il y ait de l’optimisme quant à un tournant économique en 2024, les analystes estiment que cela sera un processus progressif. Ils prévoient une croissance plus forte des revenus réels l’année prochaine et estiment que la Banque centrale européenne pourrait abaisser les taux plus tôt que prévu par le marché.
Quant aux causes de la performance décevante du “Black Friday” de cette année, cela pourrait être partiellement attribuable à la prolongation de la durée de l’événement. La prolongation de l’événement de vente entraîne une répartition des moments d’achat des acheteurs, ce qui n’est pas propice à un pic d’achats concentré.
Psychologiquement, les acheteurs pourraient également être fatigués et moins enclins aux activités d’achat. Cependant, les vendeurs doivent continuer à supporter les coûts publicitaires et de stockage pendant cette période, entraînant des coûts accrus et une pression de vente accrue. Cela pourrait être l’une des raisons pour lesquelles le “Black Friday” de cette année n’a pas atteint les objectifs de vente attendus.