Ce volleyeur québécois partage un message touchant à son coach qui est aussi son père

C’est l’histoire d’un père entraîneur et de son fils volleyeur qui croyaient en leurs chances de médailles aux Olympiques de Tokyo, mais qui se sont inclinés face à la puissante formation russe ce mardi 3 août. Une défaite crève-coeur en quart de finale, qui marqua aussi l’aboutissement d’une histoire hors du commun pour la famille Hoag.
Après avoir évolué sous sa supervision pour deux éditions des Jeux olympiques, le Québécois Nicholas Hoag a livré un message rempli de tendresse à son père qui en était à ses derniers moments en tant qu’entraîneur de l’équipe de volleyball canadienne.
« Voilà cinq ans que c’est arrivé. J’ai toujours eu le sentiment que tu n’avais pas fini. Mais à présent, c’est différent. Je sais que tu as fini ce chapitre de ta vie… et quel chapitre ça a été », a écrit Nick Hoag en légende d’une publication Instagram où on le voit dans les bras de son père, Glenn.
Les deux hommes ont disputé les Olympiques de Rio côte à côte en 2016, et Glenn Hoag avait signifié son intention de tirer sa révérence après que son équipe ait obtenu une cinquième place dans la compétition. Toutefois, le départ inattendu de son successeur à la barre de l’équipe en 2018 le poussa à reprendre du service.
« Tu as dédié les quinze dernières années de ta vie à créer quelque chose d’incroyable et de spécial. Tu as créé un lien de confiance non seulement avec tes joueurs, mais avec tout le monde qui a travaillé avec toi. Maintenant, c’est le moment de profiter de ta vie et relaxer. S’il te plaît, relaxe », a ajouté Nicholas Hoag.
Comme le montrent les photos de la publication du volleyeur, les deux hommes étaient émotifs ce 3 août après leur dernière rencontre ensemble.
« Je suis si fier de toi que c’est difficile de le décrire. En tant que fils, je t’aime. Ces Olympiques n’étaient pas seulement pour le Canada, mais pour toi Glenn. Merci », a-t-il conclu.
À noter que l’écriture inclusive est utilisée pour la rédaction de nos articles. Pour en apprendre plus sur le sujet, tu peux consulter la page de l’OQLF.