Laurent Duvernay-Tardif fait jaser avec ses pubs et il s’ouvre sur son expérience d’acteur

Si le footballeur Laurent Duvernay-Tardif a rangé son sarrau pour revêtir ses épaulettes alors qu’il est de retour avec les Chiefs de Kansas City, il a aussi trouvé le temps d’ajouter une nouvelle corde à son arc dans les derniers mois, soit être acteur.
Devenu porte-parole des Producteurs de lait du Québec en février 2021, voilà que le sportif est en vedette, depuis ce 12 septembre, dans trois nouvelles publicités assez cocasses qui font déjà jaser.
Narcity s’est donc entretenu avec Laurent Duvernay-Tardif pour savoir comment s’est déroulée son expérience sur les plateaux de tournage et pour en apprendre plus sur lui, le « p’tit gars de la campagne » qui a grandi sur un verger de Mont-Saint-Hilaire.
Pourquoi est-ce important pour toi de t’impliquer avec les Producteurs de lait du Québec?
« Pour moi l’association avec les Producteurs de lait du Québec, c’est d’abord et avant tout un fit de valeur. C’est une opportunité à la fois d’être le porte-parole d’un aliment sain, mais aussi d’un aliment de chez nous, produit chez nous et par des gens tellement passionnés. Ça me tenait vraiment à cœur de pouvoir transmettre ces deux messages-là, et je pense qu’on a été capable de le faire avec les trois concepts de publicités qu’on vient tout juste de dévoiler. »
Toi qui as grandi sur une terre, quel est ton meilleur et pire souvenir à la campagne?
« Mon meilleur souvenir, c’est après ma première année de médecine, quand j’avais décidé de tailler une cinquantaine d’érables chez nous. Je pensais que ça allait faire une dizaine de litres d’eau d’érable par entaille, mais il se trouve qu’avec les parfaites conditions météorologiques, on peut avoir jusqu’à 25 litres, voire plus, d’eau d’érable par jour.
« La grande question, c’était qu’est-ce qu’on fait avec tout ça?
« J’ai monopolisé toutes les lignes électriques possibles avec des cuisinières électriques, en plus d’avoir des cuisinières au gaz, des brûleurs d’épluchettes de blé d’Inde à l’extérieur pour pouvoir bouillir cette quantité d’eau d’érable.
« C’était une belle opportunité de rassembler tous mes amis ensemble et de leur faire découvrir aussi la vie du “p’tit gars de la campagne.” »
Et il semblerait que c’est un vrai amoureux de la ferme, car Laurent Duvernay-Tardif a avoué qu’il n’avait pas de pire moment. Tout est relaxant à la campagne selon lui.
« Sauf quand les ratons laveurs, ou les marmottes, ou même les chevreuils mangent ton jardin. Il n’y a rien de pire que ça! »
Comment s’est passée ton expérience sur le plateau de tournage?
« La première journée sur le plateau, c’était comparable à une première journée au camp d’entraînement. Il y avait une petite frénésie, de l’excitation, mais aussi de l’angoisse.
« J’ai été pris en charge par une équipe formidable et, honnêtement, j’ai vraiment aimé l’expérience!
« Au début, j’avais l’impression que ça ne roulait pas vite, que tout prenait beaucoup de temps, mais quand tu poses des questions, que tu t’intéresses et que t’es curieux, tu finis par comprendre pourquoi on a besoin d’autant de temps, pourquoi il faut éclairer de telle manière ou pourquoi on a besoin de telle lentille… Évidemment, moi je suis un peu fatigant avec ces questions, mais on réalise que toute une équipe est nécessaire! »
Après footballeur, médecin, capitaine de bateau, king de la pêche, créateurs de bols, et maintenant acteur : On veut savoir (et se consoler), est-ce qu’il y a quelque chose que tu es incapable de faire?
« Ah non, pas encore cette question! », souffle l’homme de 30 ans.
Il poursuit en affirmant : « Oui, plein de choses. Justement, en ce moment, mon anglais est tellement rouillé après l’année au Québec, qu’on dit que je ne parle qu’une langue et demie. Alors en ce moment, j’ai de la difficulté à parler anglais avec le slang du Midwest. »
Quel est ton plan de match pour la prochaine année?
« Gagner un Super Bowl! », lance Laurent Duvernay-Tardif sans hésitation.
Cet entretien a été modifié et condensé afin de le rendre plus clair.